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« Futurisme » et continent africain : inspirée s’il vous plait… 

 

Certains considèrent que la couleur de peau détermine les sujets que nous serions légitimes à aborder. C’est qu’ils n’ont rien compris au pouvoir de l’art qui abolit les frontières et les clichés.

Pourquoi imaginer un monde ailleurs quand on y est né, qu’on s’y sent bien et qu’il a nourri notre expérience et notre créativité ? Les images de mon film sont donc issues du continent africain, mais à l’heure du village mondial, chacun pourra s’y retrouver.

Comment en tant qu’artiste imaginer un monde dans une autre temporalité ? Plus exactement le conjuguer au futur ? Et puis-je y voir un lien avec les problématiques futuristes qui exaltaient à leurs origines la nouveauté, la nécessité de rompre avec la tradition ou encore la toute puissance de la machine ? Je ne rejouerai pas la querelle entre les Anciens et les Nouveaux. Je n’adhère pas au discours manichéen où il faut choisir un camp. 

 Pour moi, quand je pense futur, je pense urbanisme. Parce que c’est un sujet qui me préoccupe et sur lequel j’aime travailler. Si je pense urbanisme, spontanément ce sont des mots terribles qui me viennent tout d’abord à l’esprit : sur-population, sur-construction, destruction de la nature, brouhaha, humanité isolée et sans repères.

Mais si je ferme les yeux, une seconde vague de pensées m’envahit qui mêle mouvement, changement de lignes, adaptation à l’environnement.

Dans une logique classique de cycle, je crois que nous devrons traverser une phase agitée avant d’imaginer un futur « apaisé ». Certes, nous sommes efficaces pour détruire, mais nous le sommes aussi pour construire. Ne sous-estimons pas le pouvoir infini de notre imagination. Faisons nous confiance, rétablissons notre lien avec la nature avec laquelle nous entretenons une interdépendance ontologique rythmée par une INSPIRATION, commune.

Safia, H., 2019

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